Société Archéologique et Historique de Nantes et de Loire-Atlantique
Nantes flamboyante (1380-1530) [4]

Nantes flamboyante (1380-1530)

Actes du colloque tenu à Nantes en novembre 2011

Depuis des décennies, le visage patrimonial de la ville de Nantes se résume à quelques clichés monumentaux : le château des ducs, la cathédrale, l'île Feydeau et les quais, les places royale et Graslin, le passage Pommeraye... Pourtant, comment comprendre la « forme de la ville », comment imaginer que, depuis l'époque antique déjà si mal connue, Nantes a pu devenir ce qu'elle est sans toutes les étapes de son évolution ? Son extension à partir du XVIIe siècle, motivée par le développement d'une grande cité portuaire, est partie du cœur de la cité, noyau « primitif » écarté du champ de l'étude historique et de la valorisation depuis des décennies mais pourtant riche en monuments témoins d'un art en constante évolution. C'est pourquoi l'université de Nantes a voulu mettre ce dossier à l'étude, qui a été l'objet du colloque « Nantes Flamboyante » organisé les 24-26 novembre 2011 ; son thème, la ville de 1380 à 1530, période charnière entre gothique et Renaissance, dans la capitale d'une principauté – la Bretagne - mais gouvernée par des ducs indépendantistes de sensibilité française et située sur la Loire, le grand fleuve porteur de tous les courants économiques et artistiques. Lieu de rencontres, lieu d'échanges, lieu de création. Sous la direction scientifique de Nicolas Faucherre et de Jean-Marie Guillouët, vingt-cinq intervenants ont ainsi présenté leurs recherches, jusqu'alors dispersées dans de nombreux champs disciplinaires, autour du mécénat princier à Nantes à une époque cruciale de son histoire, celle de la transition entre Moyen-Age et Temps modernes. Derrière la personnalité d'Anne de Bretagne, on y retrouve ainsi des édifices connus : la chapelle des Minimes, la cathédrale, son porche, ses vitraux et ses tombeaux, le château et la porte Saint-Pierre ; on y découvre aussi des sites et des œuvres que l'on croyait connaître : l'hôtel de Saint-Aignan, la Psalette, le manoir de la Touche les livres d'heures ; on y voit révélé un passé ignoré de la ville : la collégiale Notre-Dame et sa chapelle Saint-Thomas, le couvent des Cordeliers, l'ancienne église Saint-Nicolas. Autant de pans de l'histoire de Nantes qui éclairent sur l'histoire médiévale et donne des clés de lecture de la ville actuelle, si difficile à percevoir aujourd'hui.

 

un volume in quarto de 282 pages, ill. noir et blanc et couleur, couv. rigide, prix public 25 €

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